God Save My shoes, Ou comment bien vivre sa relation avec ses chaussures

          Bonjour Bonjour ! Je suis rentrée de vacances il y a deux semaines, et je suis désolée de ne pas avoir posté plus tôt, mais j'ai dû me faire opérer en rentrant en France (anecdote trèèèès amusante, je vous en ferait part) et je viens de redevenir célibataire alors j'occupe mes journées à faire marcher mes phéromones. Je suis sur que vous me comprenez :) Ah oui, et puis je me lance dans la vie active et je cherche un travail. Mais ça on s'en fou.

         Samedi soir a été diffusé un Film sur Arte traitant des chaussures à talons, et plus particulièrement de la relation qu'on les femmes avec leurs talons. C'est un film que je crevais d'envie de voir depuis sa sortie il y a un petit moment, mais ayant la flemme (disons le clairement) d'écrire quelque chose de correcte dessus je vous ai traduit un article du Koreatimes qui a plutôt fait un bon boulot dessus. Mais je m'engage à poster une véritable critique dessus bien sur. Dès que mon envie de passer mes journées sur Tumblr à me dire que les gens ont une vie aussi pourrie que la mienne.

Les femmes et les talons hauts : une relation complexe




Les femmes considèrent les talons aiguilles comme un accessoire procurant un sentiment de pouvoir et comme un article de mode pouvant exprimer la sexualité.
   Par Yun Suh-young


            Les talons hauts sont devenus une obsession pour les femmes depuis les jours où, au XVe siècle, les courtisanes vénitiennes les ont rendues à la mode pour la première fois.
Les hommes peuvent se demander pourquoi les femmes sacrifient-elles leur confort pour ces chaussures élevées aux formes étranges qu’ils ne remarquent souvent même pas.
Pourtant cela n’a jamais arrêté une femme de prolonger son regard sur la vitrine d’une boutique.
« God Save My Shoes », un documentaire de Julie Bensara, explore la relation intime et complexe entre les femmes et les talons hauts à travers l’Histoire, la Société et la Sexualité.
Le film est construit sur des interviews comptant les plus grands designers comme Manolo Blahnik, Christian Louboutin et Pierre Hardy, ainsi que leurs clientes les plus passionnées.
Bien qu’il s’agisse d’un documentaire bien fait, cela n’a pas l’air d’un travail capable de souffler des prix aux Awards. Néanmoins, ces interviews des plus grands designers de chaussures, de leurs clients et des historiens de la mode nous offre beaucoup de mémorables citations et observations pour les gens intéressés sur comment les talons hauts ont évolués dans la mode jusqu’à devenir le phénomène qu’ils sont aujourd’hui.
Parmi les « Shoeholics » apparaissant dans le film, il n’y a pas de personne plus obsédée que Beth Shak, la joueuse de poker professionnelle, qui raconte posséder 1,200 paires de talons hauts, incluant 300 paires qu’elles n’a pas encore porté.

NDLR : Beth Shak dans son dressing principal, contenant 900 paires de chaussures sur les 1200 paires quelle possède.
« Je ne porterais jamais celles-ci car elles sont trop inconfortables et je ne l’ai jamais fait, mais je les aie achetées car elles étaient si belles que je voulais les posséder », dit-elle dans le film.
La chanteuse Kelly Rowland, une autre amoureuse des talons hauts qui apparaît dans le film laisse entendre qu’elle collectionne les travaux de Rembrandt.
« C’est comme une œuvre d’art. Quand j’achète des chaussures, je m’assure d’acheter également des œuvres d’art ».
         Les femmes achètent des talons hauts pour des raisons beaucoup moins intéressantes. Un rapport de la société anglaise Capgemini en 2008 suggère que la vente en ligne des chaussures pour femmes a augmenté de 17% après la sortie du film « Sex and the City ».
Bien sur, le point le plus important dans le fait de porter des talons hauts est que les femmes se sentent plus grandes, plus minces et plus sexy.


  Mais les talons hauts ne sont pas toujours une mode limité aux femmes.
« A l’Ouest, l’irréalisme par les chaussures était une expression du statut social », Dit Elizabeth Semmelhack, conservatrice au musée de la chaussure Bata à Toronto.
« Les talons hauts ont fait leur entrée dans les gardes robes occidentales à la fin du XVIe siècle et à été adopté à la fois par les hommes et les femmes jusqu’à la fin des années 1730, quand les hommes ont abandonnés le talon et où il est devenu une partie exclusive de la gente féminine ».
Cela a été au XXe siècle et particulièrement après la seconde guerre mondiale que les talons hauts, évoluant dans un époustouflant état d’esprit de formes et de tailles, ont commencés à émerger comme une forme d’expression féminine et éventuellement un symbole de sexualité.
« La haute couture a copié l’apparence des prostituée » explique Semmelhack.

Christian Louboutin, le créateur de chaussures, nous offre une version similaire.
« La forme du pied quand les femmes portent des talons hauts ressemble à la forme du pied quand elles ont un orgasme » nous explique-t-il.

Valerie Steele, conservatrice au musée de l’institue de la mode et de la technologie à New york, établie aussi une connexion entre les talons hauts et le sexe.
« Les chaussures ouvertes à l’arrière, appelées « Slingbacks », impliquent que l’arrière est exposé. Les chaussures qui sont décolletée, elles, rappellent le décolleté d’une poitrine », dit-elle.
Bien sur, les talons hauts sont plus qu’une simple expression de la sexualité.
« Chaque chaussures vous met dans une humeur différente. Je deviens une autre personne, un personnage différent », raconte Janet Berardi, une femme d’affaire interviewé pour le film.


Fegie des black eyed peas raconte qu’une chaussure vous dit qui vous êtes. Elles racontent une histoire sur vous. »
Fino, la rédactrice de mode de Vogue magazine, affirme que c’est cet élément qui « peut changer toute votre tenue ou votre comportement. C’est émotionnel. Cela peut changer la personne que vous êtes, comment vous vous percevez et comment vous vous voyez. Les autres accessoires n’ont pas de tels pouvoirs ».
Hardy, le créateur français, raconte que les chaussures ont un grand impacte psychologique.
«  Elles forment l’identité d’une femme. Ce petit objet peut absolument tout changer ».
C’est pourquoi l’action d’acheter une paire de chaussures ne relève pas de la raison mais de l’émotion.

« Je pense que les chaussures sont liées aux sentiments. Ce n’est pas une question de besoin, c’est une question de désir. C’est une réponse primaire des femmes, et c’est une autre raison pour en ressentir quelque chose ».

NDLR : C.Louboutin pour la promotion de sa nouvelle collection créée pour les figurines Barbie.

Voila pour cet article, je ne me suis relu qu'une fois en diagonale donc j'espère qu'il n'y aura pas trop de fautes. J'ai beaucoup de visites, puisque j'ai dépassé les 500 visites en 6 mois, mais pas peu de commentaires :( n'hésitez pas à vous exprimer ! 

Pour moi ce film est un must have pour toute Shoeaholic qui se respecte, je le trouve très bien fait et il aborde ce phénomène de société avec brio.

Sinon, Pour mon futur premier salaire -que j'espère obtenir bientôt- mon premier achat sera .... ce n'est un secret pour aucune personne que je connais vu mon addiction .... des LOUBOUTINS! et oui, c'est décidé. J'ai déjà repéré les modèles qui ferais l'affaire, en calculant leur probabilité de confort et autres.
Bien sur dès que ce sera fait je vous tiendrais au courant !

Source :

God Save my Shoes
Disponible sur Arte+7 en rediffusion gratuite jusqu'au 6 septembre
Article original en anglais



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